Schneider, une entreprise durable en 2021

Gilles Vermot Desroches, Président de la commission jeunesse au MEDEF et Corporate Citizenship Senior VP chez Schneider Electric, présente les approches et stratégies de Schneider pour appliquer les objectifs de développement durable des Nations unies. Une entreprise qui selon le classement du magazine Corporate Knights est la plus durable au monde.

 

Entrepreneurs d’avenir : En quoi et comment Schneider Electric est un des acteurs économiques parmi les plus engagés dans le développement durable ?

Gilles Vermot Desroches : Depuis sa création, Schneider a la capacité de suivre les signaux faibles et de les transformer en opportunités. L’entreprise a fait de l’acier, des locomotives et de la haute tension avant de devenir leader mondial dans le management intelligent de l’efficacité énergétique, l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux et l’industrie 4.0. Grâce à cette stratégie, nous sommes devenus le partenaire de tout notre écosystème pour construire ensemble un monde bas carbone plus juste. Depuis 15 ans, le développement durable est une priorité. Nous mesurons nos progrès grâce à notre outil maison le Schneider Sustainability Impact. Nous nous fixons des objectifs à court terme, renouvelés tous les 3 à 5 ans, afin de répondre aux enjeux du changement climatique, de la biodiversité, et de la santé et de la citoyenneté. Tous ces engagements et toutes nos pratiques ESG sont un véritable ciment mondial pour l’ensemble du Groupe et de nos filiales.

 

Vous venez de créer au sein de l’entreprise la direction Corporate Citizenship. Quelle est votre vision de cette nouvelle division ?

Cette division est à la fois un Think tank et un Action tank. Depuis plus de 15 ans, j’ai porté le développement durable vers cet enjeu de citoyenneté qui permet d’avoir une responsabilité plus intégrée. Il n’y a pas que le climat et l’environnement, il y a aussi la dimension humaine et sociale. La responsabilité est un tout.

 

Vous avez récemment pris la présidence de la commission jeunesse du Medef. Quel en sera le programme et quelles sont les premières actions que vous souhaitez mettre en place ?

Les premières actions consistent à faire l’état des lieux en analysant toutes les facettes du sujet tout en prenant en compte, bien sûr, la COVID et ses conséquences sur la jeunesse. Parmi ces facettes, il me semble important de passer du temps sur les sujets suivants : pauvreté, dette sociale et environnement. Ensuite, il nous faudra rechercher les formations qui permettent un accès au travail mais aussi qui favorisent l’égalité des chances et nous travaillerons également sur la nécessité de redonner du sens à l’entrepreneuriat. Grâce à ces travaux, nous pourrons bâtir des ponts avec tous les jeunes et tous les acteurs et ainsi contribuer activement et concrètement au débat qui sera sans aucun doute au cœur des prochaines élections présidentielles.

 

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