Rapprochons nos réseaux pour co-construire l’avenir

Avec sa double casquette de directeur général de Base et de président des Entreprises humaines, Luc Milbergue a participé activement à la co-construction du Parlement des Entrepreneurs d’avenir.

Le Parlement des Entrepreneurs d’avenir n’aurait pas réuni autant de monde sans la mobilisation de réseaux d’entrepreneurs régionaux, comme les Entreprises humaines, un réseau implanté dans plusieurs villes de France, Bordeaux, Lyon, Annecy, Grenoble, Paris… Luc Milbergue, son président, explique pourquoi il a co-construit le Parlement.

Entrepreneurs d’avenir – Vous avez déjà participé à plusieurs Parlements des Entrepreneurs d’avenir. Pourquoi revenez-vous ?

Luc Milbergue – En tant que dirigeant d’entreprise, je trouve qu’il est nécessaire de prendre un peu de recul, et de consacrer des moments à des échanges inspirants sur différentes thématiques d’actualité qui parlent aux entrepreneurs.

Le Parlement n’est-il pas en concurrence avec les activités des Entreprises humaines, que vous présidez ?

Les démarches sont très différentes ! Les Entrepreneurs d’avenir réunissent plusieurs milliers d’entrepreneurs pour écouter des personnes inspirantes, des politiques, des économistes, des historiens, etc. Le réseau des Entreprises humaines est plus interactif. Nous avons construit dans la durée des collectifs de dirigeants d’entreprise, que nous réunissons une fois par mois au sein de GROP, c’est-à-dire des groupes de réflexion opérationnelle, pour échanger sur des problématiques RH, stratégiques, bancaires, bref tout ce qui fait le quotidien d’un entrepreneur. Pour moi, il n’y a donc pas de rivalité entre réseaux, mais une vraie complémentarité, au service d’entrepreneurs qui partagent les mêmes valeurs.

Qu’avez-vous apporté au Parlement ?

Nous avons d’abord relayé toutes les informations sur le Parlement auprès de nos réseaux, dans l’agglomération bordelaise et dans toute la région Nouvelle-Aquitaine : les Entreprises humaines, mais aussi Aquitaine Croissance verte, dont je suis membre, et le Mouves, le Mouvement des entrepreneurs sociaux. Nous avons mobilisé nos membres pour qu’ils assistent au Parlement, car c’est l’occasion de multiplier les opportunités de synergies.

Vous avez participé à une table ronde sur le rôle des innovations au service des transitions. En quoi êtes-vous concerné ?

Alors je sors ma casquette de directeur général de Base ! Nous distribuons une innovation technologique au service de la transition énergétique, pour produire de l’électricité et de la chaleur de manière complètement écologique. Cette innovation permet à des professionnels d’améliorer à la fois leur productivité économique et leur efficacité énergétique, tout en facilitant la transition énergétique grâce à l’utilisation des énergies renouvelables.

En quoi cette technologique consiste-t-elle ?

Le produit que nous avons développé, Cogen’air, est un panneau solaire thermo-voltaïque. Il récupère une partie de la chaleur produite par le panneau, avec un rendement final supérieur à 60 %. Dans ce système, l’air circule au dos du panneau pour améliorer sa productivité électrique et produire davantage de chaleur. Cette technologie a plusieurs finalités. Le séchage des matières tout d’abord : fourrages agricoles pour les éleveurs, biomasse au bois énergie pour les filières bois, fruits et légumes dans l’agro-alimentaire, boues des stations d’épuration. L’efficacité énergétique des bâtiments ensuite : nous travaillons avec les territoires à énergie positive pour la rénovation des bâtiments publics, mairies, écoles, gendarmeries… Cogen’air a d’ailleurs été récompensé par la Fondation Nicolas Hulot.


Tout savoir sur Cogen’air

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