Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview André Sobczak

Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview André Sobczak

André Sobczak est directeur de l’Institut de la Responsabilité Globale de l’école Audencia et professeur de management. Il a été contacté, il y a un an par le réseau Entrepreneurs d’avenir (EA), qui réfléchissait sur les meilleures façons de préparer les entrepreneurs de demain. Partageant les mêmes valeurs qu’EA, Audencia a proposé d’accueillir le Parlement dans ses locaux.

Matière à réflexion/action dans les débats ?

De manière générale, cette dynamique que l’on retrouve dans les amphis est encourageante. Encourageant aussi est de constater qu’ils sont nombreux, ces chefs d’entreprise qui ont commencé à mettre en action les principes de responsabilité des entreprises. Et plus spécifiquement, sur un domaine pointu comme celui des achats publics, j’ai appris des tas de choses.

Quel avenir souhaitable pour Audencia ?

Une école, comme Audencia, prépare les Entrepreneurs d’avenir. Pour continuer à progresser, il faut savoir prendre du recul, échanger avec les parties prenantes et poursuivre les échanges internationaux pour avoir des idées nouvelles.

Deux actions prioritaires pour arriver à ce futur souhaitable ?

Aujourd’hui, la responsabilité globale est un cours obligatoire pour les étudiants ; l’objectif de demain serait de réaliser une démarche pour transformer la pédagogie et intégrer la RSE de manière transversale, tout en poursuivant l’objectif de l’exemplarité pour l’école elle-même. Audencia a signé dans ce sens un partenariat avec le WWF. Il est ressorti d’une étude que 80 % des émissions de CO2 résultait aujourd’hui des déplacements à l’étranger : en effet un semestre de la scolarité se déroule à l’étranger. Aussitôt Audencia a mené une réflexion sur les moyens de transport utilisés pendant ce semestre.


Trois adjectifs pour l’entreprise de demain ?

Responsable –
Créative
– Ouverte au dialogue

Grandir en humanité ?

C’est faire en sorte de ne pas créer de frontières entre sa façon de se comporter dans l’entreprise et dans sa vie. Mettre en cohérence ses valeurs quelque soit l’endroit où nous sommes est une priorité.


Grandir sans renier ses valeurs ?

Se fonder sur ses valeurs pour attirer une équipe, la fédérer ainsi que les différentes parties prenantes.

Des idées pour le prochain Parlement ?

Une plus grande représentation de la diversité des parties prenantes : organisations syndicales, ONG et étudiants.

Propos recueillis par Virginie Langlois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Je m'inscris à la newsletter