Bilan Carbone du Parlement des Entrepreneurs d’avenir
Attentif aux impacts environnementaux générés par l'organisation de son Parlement, Entrepreneurs d'avenir en a réalisé le Bilan Carbone. C'est l'occasion de comparer les résultats de ce celui-ci avec le Bilan Carbone du Parlement de 2009. Entre les deux, des améliorations, des pistes d'action ?
En initiant son premier Bilan Carbone en 2009, Entrepreneurs d’avenir a été à la fois :
– innovant, avec réalisant le premier Bilan Carbone d’un événement tenu à l’Assemblée nationale,
– force d’exemple vis à vis des entrepreneurs engagés,
– être sobre en carbone grâce à un référentiel de mesures validées par l’ADEME lui permettant de faire ultérieurement les “bons choix”.
L’intérêt de ce deuxième Bilan Carbone, au-delà de faire le point sur le Parlement de Nantes, est aussi l’occasion de vérifier si les pistes de préconisation lancées en 2009 ont été efficaces.
Actions
Ce bilan met en lumière
de la part d’Entrepreneurs d’avenir :
– une stratégie d’achat et de services durables (imprimeur labellisé Imprim’Vert, choix de fournisseurs et prestataires locaux, hébergement en hôtel éco-labellisé…),
– un engagement au quotidien de son empreinte environnementale avec le tri des déchets, l’utilisation maximum des transports en commun pour les déplacements professionnels.
Et de la part de ses partenaires et fournisseurs, des “bonnes pratiques” mises en oeuvre.
Focus sur les principales sources d’émissions
Poste déplacement
Le Parlement organisé en région génère un accroissement des émissions liées aux déplacements.
Les déplacements des participants représentent 54% des émissions totales.
L’utilisation de l’avion représente plus d’un quart des émissions pour seulement 8% des kms parcourus.
Les déplacements sont le premier poste émetteur de GES, mais celui sur lequel il est le plus difficile d’agir pour Entrepreneurs d’avenir.
Poste achats de produits et de service
La mise à jour du site Internet ainsi que les prestations audiovisuelles restent, comme pour l’édition précédente, la principale source d’émissions de ce poste.
Au final…
Au final, le profil des émissions de Gaz à Effet de Serre est très similaire entre les deux éditions du Parlement.
On constate des progrès réels mais pas toujours reflétés par la méthode Bilan Carbone. Certains choix n’ont pas un impact visible dans les émissions de GES, mais représentent en revanche une avancée dans la réduction de l’empreinte environnementale du Parlement. Citons par exemple la filière équitable pour le café, le choix des produits de saison par les traiteurs… D’autres choix sont absorbés par l’ “effet rebond” : ainsi le nombre d’exemplaires de documents distribués a été calculé au plus juste, mais le nombre a été plus important.
L’organisation en région génère une augmentation significative du poste “déplacements des participants”, mais le choix du transport le moins impactant, le train, par une grande majorité permet de contenir cette augmentation.
Parmi les axes d’amélioration mises en avant par ce Bilan Carbone, on relève notamment : réduire encore les documents distribués aux participants ; mieux adapter les poubelles en faveur d’un tri sélectif.
Connaître le profil de GES du Parlement, permet à Entrepreneurs d’avenir d’élaborer et d’adopter une démarche plus spécifique pour l’organisation de ses futurs évènements.
Qui a fait le Bilan Carbone ?
C’est l’AEFL, Agir Ensemble pour une Faible Empreinte Ecologique, qui a conduit l’analyse de toutes les données pour parvenir à l’élaboration du Bilan Carbone. Fondée en 2009, cette entreprise s’engage aux côtés des entreprises et des collectivités en faveur d’un avenir soutenable, notamment à travers la mise en œuvre de politiques en faveur de la réduction des déchets, de la sobriété énergétique avec le bilan carbone.