Cycle for Mediterranea : deux vélos pour sauver la mer

La Méditerranée étouffe de pollution ! Il y a plein de solutions pour la sauver, mais elles ne sont pas assez connues. Cycle for Mediterranea veut leur donner de la visibilité pour mieux les coordonner.

 

La Méditerranée étouffe de pollution. D’après l’Ifremer, 250 milliards de particules, dont 75 % de bouteilles en plastique et d’emballages, y flotteraient. Chaque année, cette pollution entraîne la mort de 100 000 oiseaux, et coûterait 260 millions d’euros à l’Union européenne.

Pourtant des myriades de solutions existent pour sauver la mer. Simplement on ne les connaît pas assez.

Cycle for Mediterranea veut leur redonner toute la visibilité qu’elles méritent. Pendant un mois, du 27 juillet au 27 août, deux jeunes recrues de Circul’R, le premier réseau international d’entrepreneurs de l’économie circulaire, vont faire le tour à vélo des solutions d’économie circulaire sur les rivages méditerranéens, de Marseille à Athènes en passant par la Corse et l’Italie. Au total, trois pays, dix villes, mille kilomètres à vélo !

Ces cyclistes en quête de solutions positives sont Stéphanie Talevis, une jeune Franco-grecque, ancienne de BNP Paribas, et Pierre Georgin, Parisien d’origine corse, qui a commencé sa carrière dans le développement économique local à l’OCDE. Aujourd’hui, il est responsable du développement du pôle Institutions chez Circul’R, qui regroupe 350 startups circulaires.

L’économie circulaire pour sauver la Méditerranée

Tous deux ont été inspirés par leurs souvenirs d’enfance : « La Méditerranée a enchanté notre enfance et nous souhaitons participer à sa préservation. Passionnés de sport et de cyclisme, nous sommes convaincus que l’économie circulaire est une issue possible pour une économie durable et respectueuse de l’homme et de l’environnement. »

Leur objectif : aller à la rencontre de 25 projets d’économie circulaire de lutte contre la pollution marine en Méditerranée. Avec ce slogan bien trouvé : « Déchets en mer, réponses à terre ! » Car la source de toutes les pollutions de la Méditerranée se trouve bien sur terre : « Nous irons à la source du problème, pour étudier les solutions capables de réduire cette masse de déchets. »

Pendant quatre semaines, les deux cyclistes vont donc rencontrer un projet par jour. « C’est intense ! Nous avons déjà identifié plusieurs initiatives, mais nous espérons en voir davantage sur le terrain, grâce à l’effet de réseau et aux rencontres. Nous les mettrons en avant sur les réseaux sociaux de Circul’R tout au long de notre itinéraire. »

Les trois pays qu’ils vont visiter partagent les mêmes problématiques. Si une solution marche en Corse, elle est potentiellement réplicable sur les plages italiennes ou grecques. « Nous donnerons accès à des opportunités de contacts avec des grandes entreprises, des fonds, des partenaires institutionnels, comme on le fait déjà chez Circul’R. »

Comment soutenir Cycle for Mediterranea

Pour les soutenir, ils ont convaincu des acteurs aussi variés que l’Institut de l’Économie circulaire, Ashoka, ZeroWaste France, la Surfrider Foundation, et les Entrepreneurs d’avenir, bien sûr.
Vous n’avez rien prévu pour vos vacances ? Pourquoi ne pas vous joindre à eux ? Pierre et Stéphanie accueillent tous ceux qui sont motivés pour les accompagner. Et si vous ne pouvez pas le faire, rien ne vous empêche de les suivre sur les réseaux sociaux de Circul’R.

Le départ aura lieu le 26 juillet. Pour le célébrer, Stéphanie et Pierre organisent un pot de départ le 25 juillet à la Recyclerie, un lieu emblématique de l’économie circulaire, à la porte de Clignancourt. Venez nombreux pour les encourager !

Toutes les infos sur : www.circul-r.com
Et la soirée du 25 juillet : www.facebook.com/events/273096126602895/

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