Generali capitalise sur le lien entre RSE et performance globale des entreprises

Avec Generali Performance Globale PME, Generali élargit à cette cible son approche globale des risques, fondée sur l’analyse des processus et intégrant la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Régis Lemarchand, membre du Comité exécutif de Generali France en charge des professionnels et des petites entreprises, revient sur la genèse de la démarche entamée depuis 10 ans et en détaille les bénéfices pour l’ensemble des partenaires.

En quoi consiste Generali Performance Globale (GPG) ?

Régis Lemarchand. Les agents ou courtiers avec qui nous travaillons commencent par identifier les entreprises les plus réceptives aux thématiques liées à la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Même si la réglementation évolue, la volonté d’un chef d’entreprise de s’engager dans une telle démarche dépend beaucoup plus d’une conviction personnelle. Après validation, ces intermédiaires passent une demi-journée dans l’entreprise pour établir un diagnostic. L’association des outils de démarche qualité qui leur sont propres et de la technique assurantielle nous permet de le leur restituer par processus et par objet : risque produit, client, installation, humain, finance… Sur cette base, nous leur proposons des plans de progrès pour mieux sécuriser leurs actifs matériels, leurs résultats financiers et leur capital immatériel. Ils bénéficient également de tarifs préférentiels. Nos engagements respectifs (assureur-intermédiaire-entreprise) sont consignés dans une Charte. Les entreprises les plus vertueuses se voient décerner le label Generali Performance Globale lors de cérémonies où sont conviés leurs salariés, clients, fournisseurs, élus locaux, etc. Ces occasions contribuent à la création d’un écosystème vertueux et constituent d’excellentes caisses de résonnance commerciale.


Generali Performance Globale s’appuie sur une initiative mise en place il y a déjà 10 ans. Dans quelles conditions l’aviez-vous lancée ?


En effet, en 2005, des inspecteurs risque et des responsables commerciaux de l’Afnor ont décidé de réunir des prospects communs pour leur parler de normes et d’assurance, en lien avec la norme ISO 26000. Nous avons commencé par l’évaluation de la politique de développement durable, avant d’élargir à la RSE et maintenant à la performance globale.
En 10 ans, environ 120 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs ont bénéficié de diagnostics de leur profil de risque et de plans de progrès, qui se sont traduits par une nette amélioration de leur sinistralité et de leurs performances économiques.

Pour quelles raisons avez-vous décidé d’étendre cette offre ?

Après ces 10 ans d’expérience de terrain auprès des entreprises et d’échanges avec l’Afnor, nous avons vérifié de manière scientifique notre conviction : une entreprise respectueuse de ses salariés, de ses fournisseurs, de ses sites de production et de son environnement assure une meilleure gestion de ses risques et présente de meilleures performances économiques. En outre, Generali Performance Globale pérennise le lien de confiance avec les clients, fondamental dans nos métiers, et contribue à une meilleure fidélité.
Enfin, avec une sinistralité de 30% inférieure à la moyenne, ces entreprises sont aussi des clients plus rentables pour un assureur. C’est pourquoi nous avons affiné notre méthodologie, nos grilles de lecture et de propositions, pour élaborer Generali Performance Globale PME. Il est plus aisé d’aborder un prospect en lui parlant de son entreprise, de ses performances et en lui proposant des pistes d’amélioration.

Quel est le lien entre RSE, sinistralité et performance globale ?

La plupart des risques (incendie, responsabilité civile due à un défaut de qualité de la prestation, risque corporel lié à la flotte automobile…) sont corrélés à des sujets liés à la RSE, par exemple le climat social en interne, les problématiques de management, les relations avec les fournisseurs… Dans l’étude “Les PME sont-elles bien armées pour résister aux chocs?” que nous avons récemment commanditée au CSA avec l’Afnor, le lien entre l’intégration de la RSE et la résilience de l’entreprise apparaît clairement. Les entreprises qui se sont préparées, pas seulement sur le plan financier mais via un système de management des risques et de protection des performances, disposent de plus de temps et de capacité d’investissement pour anticiper et résister aux coups durs.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Nous avons lancé cette offre en juin dernier, auprès d’entreprises de moins d’une centaine de salariés, et avons formé 60 souscripteurs en interne, chargés de soutenir 200 agents et courtiers dans leur démarche auprès des entreprises.
Après avoir affiné l’analyse de l’interdépendance entre les processus, plus complexe que dans une PME, nous souhaitons la proposer également à de plus grandes entreprises et aux réseaux de franchises.
Nous pensons que nous avons un rôle à jouer pour faire émerger ces préoccupations au sein des entreprises, un rôle social directement corrélé à notre activité d’assureur.

 
Photo : Remy Deluze
Propos recueillis par Dominique Pialot et Pascal de Rauglaudre


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