Millet : la tradition mise sur l’avenir
La menuiserie Millet, fondée en 1946, a réaffirmé son engagement écologique en 2003, quand Fabrice Millet, petit-fils du fondateur, a rejoint l'aventure. Aujourd'hui, à la tête de 700 salariés, l’entrepreneur expose sa politique en faveur du développement durable, récompensée en 2009 par le trophée du label « Agir pour notre avenir » créé par Generali.
La menuiserie Millet, fondée en 1946, a réaffirmé son engagement écologique en 2003,
quand Fabrice Millet, petit-fils du fondateur, a rejoint l’aventure. Aujourd’hui, à la tête
de 700 salariés, l’entrepreneur expose sa politique en faveur du développement durable, récompensée en 2009 par le trophée du label « Agir pour notre avenir » créé par Generali.
Pourquoi cet engagement environnemental ?
Je suis charpentier de formation. Avant de rejoindre l’entreprise familiale, j’ai travaillé en Allemagne et en Australie où j’ai découvert une vision de l’éco-construction bien en avance sur la France. La sensibilité environnementale existait déjà chez Millet, je l’ai formalisée.
L’efficience énergétique était le premier pas, le plus simple à mettre en œuvre. Nos unités de production sont chauffées avec les chutes et copeaux de bois issus de notre production. Pour le recyclage, il a fallu innover et sortir des règles de base de notre métier. Nous avons crée une filière dédiée à la revalorisation des anciennes fenêtres. Au lieu d’être détruites, les pièces de bois sont transformées en meubles design.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé au label « Agir pour notre avenir » ?
La démarche est innovante. Ce n’est pas un label que l’on donne à tout le monde. Leur audit est très poussé. L’analyse se fait dans les moindres détails, ce qui donne du crédit au label et nous permet d’obtenir en retour un tarif préférentiel, vraiment incitatif.
Qu’est-ce que le label apporte à l’entreprise ?
Cela nous incite à progresser sur la gestion des risques. Suite aux deux audits, nous nous sommes rendu compte qu’il nous fallait mettre en place un plan d’urgence en cas de sinistre et mieux sécuriser nos données informatiques. Nous avons pris des engagements en ce sens pour 2011-2012.
Que pouvez-vous améliorer ?
Nous pouvons encore améliorer l’éco-conception : il faudrait systématiquement évaluer l’impact de chaque composant en fin de vie. Nous devons également finaliser la formation d’un conseiller pour le transport des matières dangereuses et vérifier les contrats avec les fournisseurs pour inclure, petit à petit, des critères de développement durable et de performance globale dans nos échanges.