Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Caroline Renoux
Parlement des Entrepreneurs d’avenir : interview Caroline Renoux
Caroline Renoux est la créatrice de Birdeo. Ce cabinet propose des solutions permettant aux entreprises de s’entourer des meilleurs experts en DD ; ces experts sont souvent des profils atypiques et riches, avec une double formation. La mission de Birdeo est, d’un côté, d’identifier et sélectionner ces experts et, d’autres part, accompagner les entreprises dans la réalisation de leurs projets de développement durable et de RSE. Caroline Renoux est membre d’Entrepreneurs d’avenir depuis 2010, après avoir connu ce réseau via le CHEDD et la Ruche.
Matière à réflexion/action dans les débats ?
Il y a une phrase de Jean-Marc Borello qui m’a marquée : une entreprise n’est jamais parfaite à la fois sur le plan social, sur son fonctionnement économique et son impact environnemental. En permanence, un chef d’entreprise doit faire des arbitrages pour que l’entreprise fonctionne le mieux possible, mais ce n’est jamais parfait !
Quel avenir souhaitable pour Birdeo ?
C’est pouvoir proposer toujours plus de missions et permettre ainsi à des personnes qui souhaitent travailler différemment, qui sont en quête de sens, de trouver des missions dans lesquelles elles vont exceller.
C’est aussi arriver à bousculer les réflexes classiques de recrutement des entreprises. L’avenir souhaitable serait que les entreprises fassent appel à nous en raison de notre expertise et notre capacité trouver des personnalités différentes ce qu’elles ont l’habitude de recruter.
Deux actions prioritaires pour arriver à ce futur souhaitable ?
Continuer à proposer des profils atypiques.
Aider les experts à savoir se vendre et à gérer leur carrière.
Trois adjectifs pour l’entreprise de demain
?
Locale – En interaction avec les parties prenantes – Utile
Grandir en humanité ?
Sortir des sentiers battus, penser à son entreprise et à l’écosystème de son entreprise avant la réussite facile de l’entrepreneur.
Grandir sans renier ses valeurs ?
Grandir sur des bases solides et ne pas penser aux bénéfices à court terme. Il faut penser le moyen et le long terme aussi. C’est inscrire son projet d’entreprise dans ce qu’il faut pour contribuer à un monde meilleur. C’est aussi toujours avoir en tête ses valeurs, notamment lors des prises de décisions et ne pas oublier son projet initial.
Des idées pour le prochain Parlement ?
Quelques propositions : plus de travail en commissions en amont avec un rendu sur place au Parlement, plus d’implication des élus et une plus forte présence de grosses entreprises aussi.
Propos recueillis par Virginie Langlois