Pour une économie en symbiose avec le vivant

Tek4life accompagne les organisations dans l’alignement de leur modèle de développement sur des trajectoires plus respectueuses de la biodiversité, notamment grâce à la "Boussole écocompatible".

TEK4Life est un catalyseur de la transition écologique et bioéconomique qui accompagne les organisations dans l’alignement de leur modèle de développement sur des trajectoires compatibles avec le vivant. Comment accompagnez-vous vos clients et partenaires ?

Dorothée BROWAEYS : TEK4life entraine les organisations à rendre leurs activités compatibles avec le vivant. Notre manière d’agir est de rassembler des acteurs divers autour d’un défi de transition (comptabilité écologique, énergies soutenables, matériaux renouvelables, résilience territoriale…). Nous fabriquons ainsi des “alliances” ou “communautés apprenantes” pour envisager ensemble les biens communs à prendre en compte et les pratiques nouvelles à mettre en œuvre.

L’exemple de l’Alliance ComptaRegeneration illustre la démarche. Une douzaine d’entreprises (industrielles, investisseurs, conseil, audit..) coopèrent avec des académiques, ONG ou acteurs publics pour s’acculturer, découvrir les nouveaux outils aptes à renseigner les empreintes écologiques, les nouveaux cadres réglementaires, et engager des expérimentations. Nous proposons aussi des Parcours de formation.

Quelles sont les étapes nécessaires d’une entreprise pour se reconnecter au Vivant ?

Nous avons mis au point une “Boussole écocompatible” qui permet aux acteurs économiques de parcourir 5 étapes transformatrices. La première consiste à se situer dans son milieu, explorer les liens existants ou possibles, les interdépendances, les opportunités… La seconde vise à renseigner les impacts de l’entreprises (GES, Pollutions, artificialisation des sols, consommation de ressources…). Ce repérage permet de choisir ses priorités d’action pour s’aligner à une trajectoire écocompatible. La cinquième étape est comptable : il s’agit de rendre des comptes non seulement pour maintenir les finances mais aussi les capitaux écologiques et sociaux. Cela permet d’aboutir au dernier pas celui de la contribution : pousser l’entreprise à faire sa part pour augmenter la résilience du territoire, assumer la régénération des ressources.

Vous coorganisez une journée festive « La Fête à Pigou » avec le Ground Control. Quelle est l’essence de cet événement et qui souhaitez-vous mobiliser ?

Le 1er juillet prochain, La Fête à Pigou met en scène une bascule : celle d’une économie devenue écologique.

Car notre avenir est aujourd’hui menacé par un système économique qui néglige ce qu’on nomme les “externalités”. Ce terme que l’économiste anglais Arthur Cecil Pigou a traité par le principe de “pollueur payeur” nous rend inconséquents depuis…un siècle ! Les “dégâts collatéraux” de nos industries, les “coûts cachés” hypothèquent désormais notre survie et notre système productif ! Il nous faut donc outiller les acteurs économiques de nouvelles règles pour réduire les impacts et transformer les manières de vivre et de produire.

Les témoignages attendus montreront que nous entrons dans un nouveau mode pilotage de l’économie par les empreintes. Reporting de soutenabilité, alignement sur la performance écologique, préférence donnée aux investissements verts… préfigurent d’autres modèles d’entreprise.

Nos partenaires pour cet événement incarnent la diversité des acteurs concernés que nous invitons à participer à la Fête à Pigou : dirigeants d’entreprises, directeurs RSE, financiers, assureurs, cabinets de conseil, d’audit ou d’expertise comptable, syndicats écologiques, académiques, jeunes engagés, ONG, acteurs publics… C’est une occasion unique de voir la cohérence que peut générer une économie enfin écologique !

 

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