BEAU magazine : pour une communauté optimiste et engagée

Avec l’équipe BEAU magazine, « nous avons l’audace, l’arrogance peut-être, de croire qu’il reste dans ce monde suffisamment d’irréductibles pour réinventer l’époque. Et nous en sommes ! ».

 

Entrepreneurs d’avenir : Charlotte, vous êtes la fondatrice du magazine. Expliquez nous pourquoi avoir fait le choix d’un magazine papier, dans un écosystème en déclin ?

Charlotte Roudaut : La presse papier reste le meilleur support pour consacrer une information durable. Elle créée un temps long, elle est capable de nourrir de nouvelles perspectives, d’impacter durablement. Mais elle doit aussi se réinventer pour trouver sa place dans une société qui reçoit à présent tout sur son smartphone ou dans son salon.
Nous avons donc fait le choix d’innover à tous les étages. Sur notre format volontairement un peu plus petit, de 196 pages, pour mieux se transporter et se collectionner – et par notre positionnement éditorial, conscient et optimiste. Nous sortons des flux de l’information en continue et des clivages, pour cultiver un impact positif sur tous ceux dont nous dépendons et sur ceux qui dépendent de nous en retour.
Concernant la diffusion, nous sommes bien évidemment en kiosques, en librairies mais aussi partout où notre communauté est présente (musées, galeries, concept-store, e-shop), en France comme à l’international.
Et nous envisageons nos réseaux sociaux (BEAU Magazine | Twitter, Instagram, Facebook, TikTok | Linktree) comme des expériences plus immersives pour compléter notre magazine et inspirer quotidiennement notre communauté.

Vous dites que BEAU Magazine couvre un besoin non adressé. Comment cela se traduit-il ?

Nous sommes un magazine de valeurs, pas un magazine de genre. Ce qui n’arrange rien pour le positionnement en kiosque. Mais n’est-ce pas les valeurs qui nous définissent et nous fédèrent le mieux aujourd’hui ? La nôtre repose sur cette idée que ce qui est beau à l’extérieur, doit l’être avant tout à l’intérieur.
La vocation de BEAU magazine est de défricher et de repérer avant tout le monde ces nouveaux objets durables et ces possibles qui remettent le sens au cœur de tous les actes et promettent un autre avenir. De soutenir les précurseurs et les mettre en lumière. De former une nouvelle communauté́. Celle qui a décidé de sortir de l’attentisme et de prendre sa part dans ce changement. En beauté́ !
Dès les premières pages, nous racontons notre engagement qui démarre à la fabrication (nous imprimons à Poitiers, à la feuille pour ne pas avoir de perte papier, sur un papier pefc issu de forêts européennes durablement gérées, avec des encres végétales et des colles éco-compatibles à base d’hévéa) jusqu’au choix de notre banque ou de notre cloud.

Charlotte, vous avez également -construit une équipe de rédaction autour de vous, avec une approche durable et responsable. A quels enjeux de notre époque vouliez-vous répondre ?

Nous avons choisi de créer un circuit court de l’information. C’est-à-dire que nous collaborons essentiellement avec des correspondants répartis un peu partout en France et dans le monde. Cela permet de limiter notre empreinte carbone mais aussi de déceler les récits à l’avant-garde du durable ou de l’écologie.
Dans ce premier numéro, on peut ainsi découvrir l’histoire étonnante de ces deux sœurs qui réinventent à New York la laverie en un espace de networking et d’engagement écologique. L’élégance en Savoie des créations en paille tissée d’une jeune styliste. Nous racontons à Lisbonne, l’expérience inédite d’un palacio où l’on vient séjourner dans une œuvre d’art vivante. Cela questionne sur le fait que demain le dépaysement pourrait se trouver plus près.
Le philosophe et sociologue Edgar Morin, nous décrit en préambule de ce numéro, combien le beau est partout. Lui qui a plus de 100 ans, peut s’émerveiller devant le passage d’une procession de fourmis, d’une lumière sur l’océan mais aussi devant la ligne fuselée d’un TGV.
C’est cet état d’esprit que l’on défend.

Vous incarnez les valeurs et le message porté par Beau magazine. Si vous deviez les résumer en une phase pour nous donner plus envie encore de se plonger dans ses pages, que nous direz-vous ?

Sur la dernière de couverture de notre numéro, nous avons écrit « Manifestement optimiste » car nous le sommes et le revendiquons, comme une résistance, mais aussi parce que nous le prouvons dans nos pages.

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